Number one
Voici l'affiche qui sera posée sur le panneau n°1 : affiche Eh oui le tirage au sort nous a été favorable ! Tous les candidats sont superstitieux, c'est bien connu. Mais j'ai reçu beaucoup d'autres signes d'encouragement depuis quelques jours. Des sympathisants de gauche bien entendu, mais aussi bon nombre de citoyens "sans étiquette" qui voudraient que ça change, pour que le canton de Beauvoir-sur-Niort soit reconnu et respecté. Les interventions du conseil général ici sont réduites au strict minimum ; l'élu sortant s'en auto-satisfait dans son "4-pages", document commun à toute la droite départementale, alors même qu'aucun investissement important n'a été fait sur ce canton depuis des années... à croire que tous les panneaux "travaux financés par le Conseil général" sont réservés au canton de Mazières-en-Gâtine !
Mercredi matin au marché la conversation portait souvent sur l'histoire scandaleuse de ce député UMP qui percevait les assedics... Comment dégoûter les gens de la politique ! Et pendant ce temps, Martin Hirsch vient en Deux-Sèvres pour nous vendre la soupe gouvernementale, avec un RSA dont le principe peut sembler intéressant, mais dont le financement n'est évidemment pas assuré par l'Etat ! En pleine campagne électorale, montrer que l'on pense aux personnes en difficulté, ça fait toujours bon effet. Mais si on rapproche ces bons sentiments de la politique réelle, des franchises médicales, des baisses d'impôts pour les plus riches, des promesses non tenues sur les petites retraites, etc... on se dit que la droite ne manque pas de cynisme (même quand elle est "sans étiquette")
Bilan des courses : un poulet rôti, très bon rapport qualité-prix, et un Mothais frais que la vendeuse m'a présenté comme "le préféré de Ségolène". Comment résister... A ceux qui trouveront que c'est anecdotique, je réponds par avance que s'intéresser à ceux qui font vivre le canton par leur travail, c'est aussi le rôle du conseiller général... D'ailleurs il y a à faire pour dynamiser ce marché, les commerçants s'inquiètent de la baisse de fréquentation. Le marché c'est aussi la vie du canton, il faut agir, surtout ne pas se résigner !